Le membre de la section 478 Sebastian Rey partage son histoire de fierté

Sebastian Rey est un fier membre transgenre, costumier pour la section 478 et fait partie du syndicat depuis 2011.

"J'aime mon équipe et l'industrie cinématographique", dit-il.

M. Rey admet que son meilleur souvenir depuis qu'il fait partie du syndicat en tant que membre LGBTQ, c'est la réunion de la région Sud-Est en 2009.

"Lorsque j'ai prêté serment, je me souviens avoir voulu sensibiliser les gens à l'inclusion de la couverture d'assurance pour les membres transgenres. Même si vos documents ne correspondent pas, on devrait quand même être couvert", dit-il.

Après que j'ai eu fini de parler, un homme s'est levé et a crié très fort : "Si nous ne protégeons pas les membres trans, à quoi bon être dans le syndicat ?". Et la foule l'a soutenu. À ce moment-là, j'ai compris que je serais bien dans cette industrie et dans ce syndicat", dit-il en riant.

Rey dit qu'il est fier de son syndicat depuis ce moment en 2009.

En tant que métis, M. Rey dit qu'avant de rejoindre l'IATSE, il se souvient qu'il évitait de dire ce qu'il pensait ou de se trouver dans des endroits où il risquait d'être victime de discrimination ou de voir sa sécurité menacée.

"J'ai trouvé ma voix et un foyer au sein du syndicat", dit-il. "Maintenant, tout ce que je veux faire, c'est dire la vérité et voir la réaction que j'obtiens. C'est un changement effectif en moi, depuis que j'ai rejoint l'AI. J'avoue que la confiance en soi donne envie de créer du bon trouble partout."

M. Rey se dit fier de voir que le syndicat accueille également les travailleurs LGBTQ.

"Avons-nous beaucoup de travail à faire ? Oui. Mais c'est un sentiment formidable de savoir que nous ne partons pas de zéro", a-t-il ajouté.

Il espère que le syndicat continuera à faire respecter les droits de la négociation collective et qu'il accueillera les assistants de production dans le syndicat, leur permettant ainsi de bénéficier des avantages de l'AI et de sa protection.

"J'aimerais que nous puissions avoir un respect mutuel et une éducation croisée pour tous les départements", a expliqué Rey. "Trop souvent, les assistants de production sont des femmes, surtout des femmes noires, et elles ne sont pas couvertes. Mon souhait est que nous effacions le sexisme, le racisme, que nous nous débarrassions du mythe de chaque département et que nous nous rassemblions tous en un seul."